• Lazare

    Lazare est aussi le nom donné par Jésus au pauvre ulcéreux de la parabole de l'Évangile selon saint Luc, XVI. C'est la seule parabole dans laquelle un personnage est désigné par un nom ; en hébreu, ce nom signifie « Dieu a secouru ».
    , nom de deux personnages du Nouveau Testament. Marie et Marthe de Béthanie avaient un frère nommé Lazare, qui était un ami intime de Jésus. Il n'est mentionné que dans l'Évangile selon saint Jean, XI et XII, où il est raconté comment Jésus le ressuscita alors qu'il était depuis quatre jours déjà dans son tombeau. Selon une tradition de l'Église orthodoxe, il devint par la suite évêque de Chypre. Une légende le fait à tort devenir évêque de Marseille. Il fut apparemment vénéré par les membres de l'Église primitive ; dans l'Église orthodoxe, sa fête est célébrée la veille du dimanche des Rameaux.

  • diable

    Dans la tradition juive tardive et donc dans la pensée chrétienne primitive, le titre devint nom propre ; on commença à considérer Satan comme un adversaire non seulement des hommes mais aussi et surtout de Dieu. Ce développement est probablement le résultat de l'influence de la religion zoroastrienne, avec ses pouvoirs opposés du bien (Ohrmazd) et du mal (Ahriman). Mais dans le judaïsme et dans le christianisme, le dualisme est toujours provisoire ou temporaire, le diable étant finalement soumis par Dieu. Dans les écrits de la secte de Qumran conservés dans les manuscrits de la mer Morte, le diable est personnifié par Bélial, l'esprit de la méchanceté.

    Pour certaines branches de la pensée rabbinique, Satan est lié à l'« impulsion du mal », qui est ainsi personnifiée dans une certaine mesure. Cette personnification correspond dans le judaïsme à l'idée selon laquelle les êtres humains peuvent être soumis à des forces malveillantes distinctes de leur volonté consciente. Ainsi, on retrouve dans le judaïsme et le christianisme la croyance que les hommes peuvent être « possédés » par le diable ou par ses subordonnés, les démons.

    L'essentiel de la pensée chrétienne concernant le diable est peut-être que Jésus-Christ est venu pour mettre fin à l'emprise que le diable et ses démons avaient sur l'ensemble de l'humanité (la « possession » de quelques-uns est le symptôme de la domination générale sur tous), et que par la crucifixion, le diable et ses acolytes furent condamnés paradoxalement à la défaite finale.

    Au Moyen Âge, le diable était présent dans l'art et le folklore, presque toujours représenté comme à moitié animal, à moitié homme, avec une queue et des cornes, méchant et impulsif, parfois accompagné de diablotins. L'idée que ces derniers pouvaient s'introduire dans les êtres humains servait plus à différencier les possédés des gens normaux qu'à indiquer quelque chose sur la situation de toute l'humanité.

    L'islam, qui considère le judaïsme et le christianisme comme étant réellement d'inspiration divine, y a puisé son concept du diable. Iblis, le diable, est mentionné dans le Coran, où il est le seul ange à refuser de se prosterner devant Adam. Il est donc maudit par Allah qui le laisse libre de tenter les faibles, comme il le fait dans le récit coranique du Jardin d'Éden.
    , dans les croyances chrétienne, islamique et hébraïque tardive, l'esprit suprême du mal qui règne depuis les temps immémoriaux sur un royaume d'esprits malins et qui s'oppose constamment à Dieu. Le mot provient du grec diabolos (« calomniateur »), passé au latin ecclésiastique sous forme de diabolus. Le terme fut utilisé dans la traduction grecque de la Bible, la version des Septante, non pour mentionner des êtres humains, mais pour traduire l'expression hébraïque ha-satan (« le satan »), utilisée à l'origine comme le titre d'un espion errant au service de Dieu, rassemblant des renseignements sur les êtres humains lors de ses voyages terrestres. Comme certains aspects de cette figure céleste rappelaient des agents des services secrets des royaumes du Moyen-Orient, il n'est pas surprenant que le satan soit considéré comme un personnage qui cherche à créer la sédition là où elle n'existe pas et qu'on voie en lui un ennemi des êtres humains voulant les écarter de Dieu. Les spéculations sur le satan portent essentiellement sur l'origine et la nature du mal.

  • En espagnol, "Hocico de Perro" = la muselière ...Un rien sado-maso les petits mexicains ... ^_^



  • Madhatter

    Satan de l'Orgueil

    Un être étrange que Belial. Comme chacun des Sept Satans, certes. Mais ce prince des tenèbres ne supporte même pas qu'on lui donne son ancien nom angélique : Belial, que seul Lucifer est autorisé à lui donner. Il faut dire que ce nom, donné par Dieu lui-même au jour de sa naissance, signifie "Inutile" ou encore "Sans Valeur". Alors il lui préfère le surnom de Madhatter (le Chapelier Fou). D'ailleurs peut-être serait-il plus exact de dire "princesse" des ténèbres. Car Madhatter aurait dû être du sexe féminin, s'il n'avait commencé à prendre des drogues pour empêcher son développement au moment de la puberté, car les anges sont assexués jusque là. Ceci dit, il n'a pas exactement fait cela sans raison, bien qu'il ait tendance à se rebeller dans le seul but de se rebeller. Le rôle que le Créateur lui avait réservé ne le réjouissait pas.A la place, et pour se rebeller toujours, il jouait le jeu de la séduction. Ce qui lui valut de forts malencontreuses remarques lors de sa première rencontre avec Lucifer, qu'elle tenta de séduire. Mais Lucifer la rejeta et prise à son propre jeu, Belial tomba amoureuse de lui. D'une certaine manière on peut même dire, à cause des vérités que Lucifer osa lui dire en face.

    A la foix rebutée par son corps sans genre définit, et indifférente, Belial commença à se grimmer. Une fois déchue, son rôle fut de trouver des épouses pour Lucifer, rôle cruel s'il en est, puisqu'elle est amoureuse de lui. Curieusement, elle recherche le bonheur de ceux qu'elle aime avant tout, et amoureuse de Kurai également, elle voudra en faire une épouse de Lucifer.

    Pour cela, elle se servira d'Arakune, la "cousine" de Kuraï, dont les sentiments peu glorieux de haine et d'envie lui permirent de prendre le contrôle, bien des années auparavant.Bien qu'étant un des Sept Satans, Belial n'est pas vraiment mauvais(e). On dirait plus qu'il/elle joue les méchants parce qu'un démon est censé être mauvais. Mais on sent en fait beaucoup de facécie derrière sa méchanceté. A moins que tout cela ne soit qu'un jeu?... Après tout Belial est le "Prince des Mensonges"... On dit qu'il n'y a rien de plus dangereux que Belial qui s'ennuie. Il n'a aucune limite et semble même posséder une sorte de morale inversée. C'est cette raison également qui le pousse à faire le mal. Il est d'ailleurs responsable de la destruction des anciennes villes de Sodome et Gomorrhe... Il est enfin très intelligent, et est le roi des complots, à double, voir triple sens. Il est le bras droit de Lucifer et son Satan le plus fidèle.

    Belial, possédant le pouvoir de l'illusion, est un(e) menteur de nature. Il aime dissimuler et tromper les gens. Son apparence en est un des meilleurs exemples, bien qu'il s'agisse également de tourner son propre corps en dérision.Il/elle représente le pêché d'Orgueil. Ce n'est peut-être pas très compréhensible dans le manga, mais cela lui va en faite très bien. Après tout, ne doit-on pas accepter humblement le rôle que Dieu a prévu pour vous, quel qu'il soit? Bien au contraire, Belial a rejeté ce rôle, s'est rebellée contre le destin qui lui était réservé, allant pour cela jusqu'à détruire son propre corps, de façon à ce qu'il ne puisse jamais servir les desseins de Dieu et à repousser les limites naturelles de genre instaurées par lui.

    Au ciel, son jeu favorit était de séduire les Anges Supérieurs, de les souiller par le péché de chair, et de les faire chuter. Beaucoup se sont donnés la mort à cause d'elle. Jamais aucun de ses amants ne réussit à gagner son coeur. Et pourtant, comme le remarque Kurai, elle semble avoir un extra-ordinaire besoin d'amour. Comme tous les anges d'ailleurs. Ils sont tous tellement seuls. Et en plus elle, n'admettrait jamais qu'elle voudrait qu'on l'aime. Elle se ment à elle-même en disant le contraire.On peut donc se demander si tous les péchés qu'elle a commis, n'étaient pas aussi pour attirer l'attention, comme un enfant délaissé par ses parents qui tenterait désespérément d'attirer leur l'attention. Et il se trouve que seul Lucifer a réagi de la façon appropriée, comme si lui seul l'aimait assez pour la gronder... C'est pourquoi elle en est tombée amoureuse.On peut aussi considérer qu'en voyant que les autres anges n'étaient pas dégoutés, mais attirés par elle, elle a commencé à les mépriser et les hair. Seul Lucifer put donc gagner son estime. Elle dit d'ailleurs de son corps qu'il est juste bon à exciter des désirs malsains. Une fois que les victimes qu'elle avait choisies étaient tombées dans son piège, elle commençait invariablement à les hair. Peut-être est-ce cela son péché d'Orgueil?



  • Belial

    Dans les mythes de l'ancienne Palestine, Belial est le démon des ténèbres et des "sans-dieu". Dans l'Ancien Testament, il est fait mention des "enfants de Belial", ceux qui s'opposent à toute loi et à l'ordre.

    Jamais les Enfers n'ont reçu d'esprit plus dissolu, plus haineux, plus crapuleux que le sien. Il n'existe pas de démon aimant le vice pour le vice autant que lui.C'est le Prince des Mensonges, et également le Prince du Feu, associé à la région nord des Enfers. En hebreu "Beli Ya'al" siginife : "Sans Valeur" ou encore "Inutile." (Belial est l'équivalent grec de "Beli Ya'al").Il est dit qu'il a été créé immédiatement après Lucifer lui-même et fut un de premiers anges à se révolter contre Dieu. C'est pourquoi il fut rejetté du ciel. Dans certaines versions, c'était un membre de l'ordre des Vertus, pour d'autres, il faisait parti de l'ordre des Anges.Dans certains écrits juifs, Belial est considéré comme le chef de tous les démons, comme par exemple dans l'un des parchemins de la Mer Morte :" But for corruption thou hast made Belial, an angel of hostility. All his dominions are in darkness, and his purpose is to bring about wickedness and guilt. All the spirits that are associated with him are but angels of destruction."

    Belial est également mentionné dans un fragment du travail de Zadokite qui dit que lorsque l'Antéchrist viendra, Belial devra être lâché sur Israël, tandis que Dieu envera le prophète Isaiah.Les mêmes fragments font mention des "3 filets de Belial" qui sont la fornication, le luxe, la profanation des églises. Toujours dans ces fragments, Belial est parfois présenté comme un agent de la punition divine, parfois comme un rebel. Il y est également dit que tout esprit manipulé par Belial et qui propage la rebellion doit être condamné pour nécromancie et sorcellerie.

    Belial est aussi mentionné dans le Testament des 12 Patriarches. L'auteur de l'oeuvre est apparement un dualiste, puisqu'il présente Belial comme étant un opposant de Dieu, pas un serviteur, mais n'explique pas comment cela a pu arriver.

    De son coté, Simeon prétend que la fornication est ce qui sépare les hommes de Dieu et les rapproche de Belial.

    Levi lui, demande à ses enfants de choisir entre "Les Lois de Dieu" et les travaux de Belial. Il prétend également que lorsque l'âme est sans cesse perturbée, le Seigneur l'abandonne et Belial règne alors sur elle.

    Conformément à la hiérarchée médiévale, Belial est un Prince aux Enfers, où il commande 80 légions. Il apparaît sous la forme d'un bel ange assis sur un char de feu tiré par des dragons. Pour conjurer Belial, on doit lui faire des offrandes et des sacrifices. Il répond de la plus suave et plus plaisante voix qui existe, mais elle est hypnotique. A moins que l'on ne le tienne en respect en invoquant sans cesse le nom de Dieu, Belial vous manipulera et vous trompera. A ceux qui réussissent à gagner son amitié, il est dit qu'il distribuera faveurs et présents sans y regarder.Belial est également supposé être un ambassadeur des Enfers, un demi-dieu de la corruption et des assassinats secrets, et spécifiquement lié aux horreurs de Sodom et Gomorrhe. C'est le démon de l'Impurté, du jeu, et plus spécifiquement des jeux de cartes et des tricheurs.

    Beaucoup a été dit à propos de Belial. Et en tant que Prince des Mensonges, il a été immortalisé dans le "Paradis Perdu" de Milton:"A fairer person lost not Heaven; he seemedFor dignity composed and high exploit:But all was false and hollow; though his tongueDropped manna, and could make the worse appearThe better reason, to perplex and dashMaturest counsels : for his thoughts were low;To vice industrious, but to noble deedsTimorous and slothful. "







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